Ich heisse super fantastische
Vendredi soir au Zénith, premier concert rock depuis la lecture du plaisant mais un peu trop appliqué "Owen Noone & Marauder" (Douglas Cowie, Ed. Christian Bourgeois) : impossible de ne pas imaginer les cinq écossais qui vont bientôt monter sur scène, agités backstage, insultant comme Owen l'envoyé de leur maison de disque.
Franz
Ferdinand monte sur scène et dès "Come on home" en deuxième titre
(l'occasion de réévaluer cette petite bombe rock'n'roll, comme pour chaque
titre ou presque du premier album), la salle est en feu. Guitares chauffées à
blanc, rythmique électrisante, écran géant pour une fois participant au
spectacle, l'énergie de "This fire" ou "Auf Achse"
démultipliée par un public joyeux et combatif, impossible de ne pas sautiller
le sourire aux lèvres. Les fléchettes du plaisir fusent à 400km/h, même
"Take me Out" paraît trop court. Ce soir-là, le matheux que j'étais a
résolu l'équation f(rock – blues)/2005 = Franz Ferdinand.
En pantalon Hedi Slimane et tout en martelant
frénétiquement le sol de sa petit boot pointue.