12 janvier 2005
Grrmsssgjfdgrgrdmff
Libairté, j'écris ton nom !
(Anonyme)
Grrmsssgjfdgrgrdmff, donc.
C'est à peu de choses près ce que j'ai dit ce matin, quand le réveil a sonné avec 2 heures de retard et que j'ai ouvert un oeil injecté de sang.
On n'a pas idée de sortir le mardi, c'est moi qui vous le dit. On n'a pas idée de faire des open-bars non plus, c'est de la saloperie ce principe.
Ca faisait longtemps, d'ailleurs, que je ne m'étais pas réveillé dans cet état, sans avoir la moindre idée de comment j'avais bien pu réussir à rentrer (je me souviens d'être sorti de la boîte, d'être allé retirer de l'argent, là un blanc, puis je suis dans un taxi surgi de nulle part, qui me dépose avenue du Général Leclerc, puis encore un blanc, puis je suis dans mon lit et la dernière idée qui me traverse l'esprit c'est que peut-être il faudrait que j'aille vomir). J'étais même tout étonné ce matin d'avoir encore non seulement mon portefeuille et mon mobile, mais même mon écharpe (alors que, sobre, je les égare sans cesse). Et quand je dis que je les avais encore, je les avais vraiment encore, c'est-à-dire que j'ai dormi avec. Ce qu'on appelle (dans notre jargon de spécialistes) "la classe américaine".
Quelques heures plus tôt (mais pas beaucoup), le DJ avait passé un morceau de Nick Drake. Je ne savais pas qu'un moment pareil pouvait arriver : du Nick Drake au Rex. Mais le moment qui avait décidé de cette soirée était lui-même (brutalement) inattendu.
Retour au réel (un réel où je me sens un peu vaseux), et à mon Illumination (pour ceux qui suivent - et je sais qu'ils sont trois fois plus nombreux depuis cet après-midi. C'est-à-dire qu'ils sont trois maintenant.). Le secret de la réussite (tous les grands patrons vous le diront), c'est l'or-ga-ni-sa-tion. Méthode et planification rigoureuse sont les mamelles du jeune entrepreneur (ce qui explique que ces gens-là soient rarement des rois de la fête*).
Procédons donc par ordre : quel est mon objectif apparent ? Monter une maison d'édition. (mon objectif réel, lui, est de m'adonner au triolisme. Mais les psychanalystes comme les grands patrons vous diront qu'il vaut mieux dans un premier temps concentrer son énergie sur l'objectif apparent). Quelles sont mes compétences en la matière ? Nulles. Action numéro 1 : se documenter. Je suis donc allé chez Gibert, d'où j'ai ramené "Les métiers de l'édition" (éditions du Cercle de la Librairie) ainsi que "Traité pratique d'édition - 3ème édition" (même éditeur), qui m'ont l'air chacun d'offrir leur quota de précieuses informations pratiques. Je suis ensuite passé chez Gibert Musique pour m'acheter l'album de Coco Rosie (le jeune entrepreneur doit savoir se détendre de temps en temps) mais ils ne l'avaient plus, "peut-être en fin de semaine". Première expérience du genre de problème que devra affronter le jeune entrepreneur avec ses fournisseurs, et des astuces qu'il devra savoir trouver pour les résoudre ! (Je suis allé acheter l'album à la FNAC).
Demain, je vous présenterais peut-être les arguments qui, à mon sens, plaident en faveur de la création d'une branche spécialisée dans la littérature érotique au sein des éditions Partistare. Projet de premier ouvrage : Anthologie des baisers saphiques dans la littérature des XIXème et XXème siècle. Avec plein de photos.
P.S. Un petit frisson ce soir en réécoutant The Partisan dans la version de Sixteen Horsepower avec Bertrand Cantat. Frisson supplémentaire en entendant ce dernier chanter, de son timbre sombre et crépusculaire : "J'ai perdu femme et enfants / Mais j'ai tant d'amis / J'ai la France entière."
(* Message à Feuveu, mon ex-seul et unique fan, et que vous connaissez bien maintenant (et dont il faudra quand même un jour que je vous entretienne plus avant (vous allez voir, c'est gratiné.)) : get it ? get it ?)
(Anonyme)
Grrmsssgjfdgrgrdmff, donc.
C'est à peu de choses près ce que j'ai dit ce matin, quand le réveil a sonné avec 2 heures de retard et que j'ai ouvert un oeil injecté de sang.
On n'a pas idée de sortir le mardi, c'est moi qui vous le dit. On n'a pas idée de faire des open-bars non plus, c'est de la saloperie ce principe.
Ca faisait longtemps, d'ailleurs, que je ne m'étais pas réveillé dans cet état, sans avoir la moindre idée de comment j'avais bien pu réussir à rentrer (je me souviens d'être sorti de la boîte, d'être allé retirer de l'argent, là un blanc, puis je suis dans un taxi surgi de nulle part, qui me dépose avenue du Général Leclerc, puis encore un blanc, puis je suis dans mon lit et la dernière idée qui me traverse l'esprit c'est que peut-être il faudrait que j'aille vomir). J'étais même tout étonné ce matin d'avoir encore non seulement mon portefeuille et mon mobile, mais même mon écharpe (alors que, sobre, je les égare sans cesse). Et quand je dis que je les avais encore, je les avais vraiment encore, c'est-à-dire que j'ai dormi avec. Ce qu'on appelle (dans notre jargon de spécialistes) "la classe américaine".
Quelques heures plus tôt (mais pas beaucoup), le DJ avait passé un morceau de Nick Drake. Je ne savais pas qu'un moment pareil pouvait arriver : du Nick Drake au Rex. Mais le moment qui avait décidé de cette soirée était lui-même (brutalement) inattendu.
Retour au réel (un réel où je me sens un peu vaseux), et à mon Illumination (pour ceux qui suivent - et je sais qu'ils sont trois fois plus nombreux depuis cet après-midi. C'est-à-dire qu'ils sont trois maintenant.). Le secret de la réussite (tous les grands patrons vous le diront), c'est l'or-ga-ni-sa-tion. Méthode et planification rigoureuse sont les mamelles du jeune entrepreneur (ce qui explique que ces gens-là soient rarement des rois de la fête*).
Procédons donc par ordre : quel est mon objectif apparent ? Monter une maison d'édition. (mon objectif réel, lui, est de m'adonner au triolisme. Mais les psychanalystes comme les grands patrons vous diront qu'il vaut mieux dans un premier temps concentrer son énergie sur l'objectif apparent). Quelles sont mes compétences en la matière ? Nulles. Action numéro 1 : se documenter. Je suis donc allé chez Gibert, d'où j'ai ramené "Les métiers de l'édition" (éditions du Cercle de la Librairie) ainsi que "Traité pratique d'édition - 3ème édition" (même éditeur), qui m'ont l'air chacun d'offrir leur quota de précieuses informations pratiques. Je suis ensuite passé chez Gibert Musique pour m'acheter l'album de Coco Rosie (le jeune entrepreneur doit savoir se détendre de temps en temps) mais ils ne l'avaient plus, "peut-être en fin de semaine". Première expérience du genre de problème que devra affronter le jeune entrepreneur avec ses fournisseurs, et des astuces qu'il devra savoir trouver pour les résoudre ! (Je suis allé acheter l'album à la FNAC).
Demain, je vous présenterais peut-être les arguments qui, à mon sens, plaident en faveur de la création d'une branche spécialisée dans la littérature érotique au sein des éditions Partistare. Projet de premier ouvrage : Anthologie des baisers saphiques dans la littérature des XIXème et XXème siècle. Avec plein de photos.
P.S. Un petit frisson ce soir en réécoutant The Partisan dans la version de Sixteen Horsepower avec Bertrand Cantat. Frisson supplémentaire en entendant ce dernier chanter, de son timbre sombre et crépusculaire : "J'ai perdu femme et enfants / Mais j'ai tant d'amis / J'ai la France entière."
(* Message à Feuveu, mon ex-seul et unique fan, et que vous connaissez bien maintenant (et dont il faudra quand même un jour que je vous entretienne plus avant (vous allez voir, c'est gratiné.)) : get it ? get it ?)
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